Uber va payer une redevance minimale de 7,6 euros à ses chauffeurs en France

Les entreprises de transport urbain de personnes ou les entreprises de services, comme Uber, et les représentants de leurs chauffeurs en France sont parvenus à un accord pour établir un tarif minimum par trajet de 7,65 euros, quels que soient les kilomètres parcourus pendant le trajet. Les parties ont conclu cet accord après trois mois de négociations et il bénéficiera à quelque 120 000 travailleurs indépendants qui utilisent des applications pour transporter des passagers, comme Uber l’a rendu public dans un communiqué.

Que dit la loi française à ce sujet ?

La législation française envisage une figure du travailleur indépendant avec de fortes protections sociales (si on la compare à celle d’autres pays voisins comme l’Espagne, par exemple) et qui reconnaît une forme de négociation collective entre les entreprises et les organisations de travailleurs indépendants. En échange de cet engagement, les entreprises ont des obligations fiscales plus importantes envers le Trésor public et paient ainsi lesdites protections.

C’est le modèle que des entreprises comme Uber ont défendu de transposer dans d’autres pays européens, afin de ne pas renoncer à la flexibilité externe qui accompagne la possibilité d’activer et de désactiver un freelance. Pour l’instant, seule la France a accepté d’activer cette méthode de travail.

Uber va payer une redevance minimale de 7,6 euros à ses chauffeurs en France

Tarif minimum pour Uber

Uber et le reste des entreprises du secteur ont convenu d’un tarif minimum avec leurs chauffeurs, dans l’espoir d’améliorer leur disponibilité pour accepter des trajets courts et ainsi offrir une meilleure couverture de service aux clients dans ces types de créneaux. “Cela pourrait avoir des effets bénéfiques sur la demande et améliorer la fiabilité des trajets courts en réduisant le temps d’attente moyen d’environ 1 minute“, indique la multinationale dans son communiqué.

Cette convention collective de branche, qui fixe un seuil minimum pour l’ensemble de la filière, est une première étape importante pour protéger vos revenus. Nous nous engageons à continuer à agir dans ce sens, accompagnés des représentants syndicaux, pour façonner l’avenir de la filière” , a valorisé la directrice générale d’Uber en France, Laureline Serieys.

Limitation des licences pour les VTC

Il a également été question d’éventuelles limitations des licences VTC pour ne pas nuire au syndicat des taxis, un combat qui se déroule par exemple assez fortement en Espagne. La situation d’Uber en France est cependant différente et il y a un accord en vigueur que les deux parties ont accepté avec plaisir.

Le gouvernement français a également tenu à ajouter qu’il continuera à se battre pour aider ce secteur des VTC au regard de leur sécurité d’emploi. Il étudie davantage d’alternatives et de méthodes afin que les travailleurs indépendants de ces voitures avec chauffeur aient plus de garanties pour retracer qu’il s’agit de leur travail professionnel et qu’ils bénéficient d’une subvention, en cas de fin de leur activité, en fonction de ce qui est dans le marché du travail.

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