Manifestation contre les violences sexuelles en Corse

Rassemblement #Iwas à Ajaccio

Depuis plusieurs semaines en Corse, des manifestations sont organisées par de nombreuses femmes. En effet, celles-ci ont soit été victimes de violences sexuelles ou alors elles défendent les droits des femmes et leur intégrité, mais ensemble elles souhaitent surtout exprimer leur colère. Faire changer les mentalités est l’objectif de base, c’est pourquoi voyons ensemble comment ces manifestions se déroulent et aussi, afin de mieux connaître le mouvement #Iwas que l’on décline aujourd’hui en #IwasCorsica, d’après les infos de Libération.

Le mouvement que l’on connaît sous le nom de #Iwas est un mouvement qui a vu le jour sur les médias sociaux et plus précisément sur Twitter. Le but est très simple, dénoncer les violences sexuelles et sexistes, faites sur la gente féminine et pour ce faire, des manifestations se déroulent depuis le mois de juin 2020 notamment en Corse. Entre Ajaccio et Bastia, des centaines de femmes défilent dans les rues pancartes en main, afin de revendiquer leurs droits fondamentaux et justice pour toutes ces femmes victimes de sexisme.

Briser les tabous !

Et aussi pour briser la loi du silence ! C’est un mouvement important qui vise à dénoncer les réalités infligées sur certaines femmes, souffrant de violences sexuelles auprès de certains hommes. C’est pourquoi des militantes féministes et d’autres femmes victimes ou non, ont rejoint ce mouvement afin de défiler toutes ensemble. Par le biais de #Iwas qui signifie « j’avais » ou « j’étais », le souhaite est d’imposer leurs idées et surtout leur désaccord, face à des violences encore trop présentes dans les mœurs et ce, même en 2020.

C’est pourquoi la mobilisation est générale et le 21 juin 2020, une manifestation avait déjà eu lieu et hier dans a journée ce fut la même chose. Des femmes se sont rassemblées sur les coups de 18 heures à Ajaccio. En effet, plusieurs femmes victimes de violences et de nombreuses associations de défense, étaient présentes en Corse-du-Sud et au total 600 manifestantes défilaient. Le cortège a commencé devant le tribunal judiciaire de la ville, pour marquer le coup et ensuite les manifestantes ont défilé un peu partout dans Ajaccio.

Avant le rassemblement d’hier dans la journée, un autre regroupement avait eu lieu le dernier 21 juin 2020 et plus de 300 femmes étaient présentes à Bastia cette fois-ci. Dénoncer les violences comme des viols, des féminicides, des humiliations et faire preuve de sensibilisation, voici les principaux objectifs de ces manifestations. Rappelons qu’en France, chaque année on recense plus de 84.000 cas de viols ou de tentative sur les femmes, contre 14.000 sur les hommes. Autre information, dans la plupart des cas, la victime connaît son agresseur et cela touche une population féminine allant de 18 à 75 ans, ce fléau touche donc tout le monde et à tous les âges.

Une ère nouvelle en Corse ?

Rappelons que ces manifestations sont d’autant plus symbolique sur la petite ile de Corse, en raison de la population qui est plus réduite qu’en France Métropolitaine. En effet, de façon générale ce type de violence subit encore la loi implacable du silence, on ne cautionne pas mais on ne dénonce pas non plus. Les gens adoptent depuis trop longtemps la loi de l’omerta et pour les femmes d’aujourd’hui cela ne peut plus durer. C’est pourquoi ce mouvement qui initialement provient des États-Unis, a fortement impacté les femmes de Corse, mais pas que puisque le mouvement se diffuse un peu partout en Europe.

Depuis, les femmes de Corse ont même décliné le Mouvement #Iwas par #IwasCorsica, et les manifestantes arborent en majorité des T-shirts blancs avec cette inscription, symbole d’une gente insoumise, criant son désespoir. Partout dans les rues le message est clair, « protéger les filles et éduquer les garçons » pour que ces violences ne soient plus qu’un mauvais souvenir. Rappelons que ces violences ont des effets catastrophiques sur la santé physique et mentale des victimes. Entre des angoisses, le manque de confiance en soi et les blessures psychiques, les violences sexuelles sont un fléau à combattre sans plus attendre et pour le bien de tous !

Rappelons aussi que non c’est non.

Retrouvez la version provenant du journal Libération ci-contre.

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