L’Europe contre la relance économique Française ?

Emmanuel Macron a tapé du poing sur la table

Alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé devant tous les Français la mise en place du plan de relance économique du pays, il a bien fallu demander de l’aide auprès de l’Union Européenne. C’est ce qu’il s’est passé durant ce week-end, lors du sommet européen qui se tenait à Bruxelles. Sauf qu’Emmanuel Macron n’aurait pas obtenu satisfaction et pire, il aurait dénoncé une « mauvaise volonté » de la part de plusieurs intervenants membres. Voyons quel est l’objet de ces dernières tensions, afin d’y voir plus clair, tout en nous basant sur les renseignements du journal Le Figaro.

Des tensions entre les intervenants européens ?

Oui. Le problème est le suivant ; plusieurs pays dont la France souhaiteraient financer leur plan de relance économique, dans l’intérêt de leur pays respectif, mais aussi dans l’intérêt de l’Europe. Pour ce faire, l’objectif était de débloquer des fonds provenant de l’Union Européenne à hauteur de plusieurs centaines de milliards d’euros. Mais d’autres états membres ont jugé la somme de base trop importante. En effet, des états membres comme la Suède, les Pays-Bas, le Danemark et l’Autriche veulent revoir le budget total à la baisse.

Pour comprendre la situation il faut savoir qu’initialement 500 milliards d’euros de subventions étaient prévus, pour permettre à plusieurs territoires membres de l’UE de relancer l’économie de leur pays. Dans cette somme totale de 500 milliards d’euros, 325 milliards d’euros auraient pu être débloqués auprès de plusieurs territoires, afin de relancer leurs propres plans de relance à échelle nationale. Le reste aurait pu servir à financer d’éventuels prêts de relance, mais certains états souhaitent limiter les aides totales à 350 milliards d’euros, pas un centime de plus.

Emmanuel Macron en colère

C’est globalement ce qui pose problème et pour le coup la France et l’Allemagne trouvent que cette revue à la baisse est un gros souci. Le week-end a dû être riche en émissions et en débats d’idée, en sachant que la France se dit prête à revoir à la baisse le budget total à 400 milliards d’euros, mais une nouvelle fois les autres états membres surnommés les « frugaux » ont refusé. Emmanuel Macron aurait même affirmé que la Suède, les Pays-Bas, le Danemark et l’Autriche (dits les « frugaux ») seraient tout simplement « égoïstes » et prêts à ne faire « aucune concession ». Radinerie en vue ou prudence justifiée ?

Pire. Lors de l’intervention d’Emmanuel Macron il a publiquement exprimé son mécontentement auprès du chancelier d’Autriche (Sebastian Kurz) qui aurait quitté la table, afin de prendre un appel. Ce comportement jugé inacceptable a été souligné par la France et le chancelier autrichien se serait senti clairement « offensé » ce qui n’arrange pas les choses en pleine négociation. En effet, pour le moment aucun accord n’a pu être trouvé, néanmoins ce qui est prévu c’est un nouveau rassemblement aujourd’hui afin de voir si un accord peut être conclu de façon définitive (oui parce que la situation est légèrement urgente).

Pour le moment on n’en sait pas vraiment plus, mais une chose est certaine, d’un côté nous avons des pays qui souhaitent obtenir un financement pour relancer leur propre économie. Et d’un autre côté nous avons des états qui jugent que des sommes trop importantes sont versées et que cette situation ne fera que creuser davantage le déficit de l’Europe, donc la prudence doit être de rigueur. C’est le principal point de désaccord qui a été souligné tout le week-end en ce sommet européen qui avait rassemblé plusieurs états membres.

On verra si un accord est finalement conclu, en tout cas vous pouvez accéder à la version du Figaro juste ici.

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