Un volcan aurait décimé les Mayas

De nouvelles informations sur la civilisation maya ?

Selon de nouvelles investigations scientifiques, le peuple maya aurait pu être décimé par une éruption volcanique d’une rare violence. Le volcan en question se nomme l’Ilopango et c’est aujourd’hui un lac qui se situe dans le Salvador, mais qui aurait pu causer la perte d’une civilisation qui déchaine les passions scientifiques et conserve encore bien des mystères. Voici les principaux renseignements d’après le magazine spécialisé GEO.

Depuis peu, une équipe de scientifiques internationaux ont publié dans la revue nommée Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), leurs résultats concernant le déclin et la disparition du peuple maya. La réponse se trouverait au sein du lac Ilopango au Salvador. Sauf que ce lac très vaste (surface de plus de 70 kilomètres carrés), recouvre actuellement un très large cratère, celui du volcan qui porte le même nom que le lac Ilopango.

Ce volcan est « endormi » depuis le XIXe siècle, mais de récentes recherches démontrent que ce dernier serait entré en éruption entre le Ve et le Vie siècle, causant une catastrophe appelée « Tierra Blanca Joven ». La date exacte reste pour le moment « inconnue », mais ce qui est certain c’est que cette catastrophe naturelle correspond parfaitement avec le développement du peuple maya. L’éruption aurait provoqué une situation similaire à Pompéi avec d’épaisses souches de cendres.

Néanmoins sans aucune donnée sur la magnitude, il reste encore beaucoup d’imprécisions, c’est pourquoi les chercheurs ont procédé autrement. Ils ont pu effectuer des recherches sur les restes d’un arbre carbonisé pendant l’éruption au Salvador, se baser sur des « pics de sulfate » importants et récoltés dans des « carottes glaciaires », provenant de l’Antarctique et d’autres échantillons de volcans provenant du Groenland.

Ces données ont été ensuite analysées et les résultats sont révélateurs.

Une éruption d’une rare violence

Avec les approximations suivantes, l’éruption aurait débuté vers 431 de notre ère et le volcan serait entré dans une éruption telle que des « cubes » de magma auraient été éjectés dans les airs (à plus de 45 kilomètres de haut). Les chercheurs ont pu aussi déterminer les quantités de magma propulsés et apparemment il y en aurait entre « 27 et 82 kilomètres cubes de magma ». Autre fait important, la nuée ardente du volcan aurait été 10 fois plus volumineuse que celle du Vésuve (éruption survenue en Italie en 79) !

Une éruption d’une telle puissance que celle de l’Ilopango aurait recouvert plus de 2 millions de kilomètres carrés de cendres et aurait aussi été « 50 fois plus violente » que l’éruption du Mont Saint Helens (aux États-Unis) survenue dans les années 1980. Il est donc évident qu’avec de tels résultats, dans un rayon de plus de 40 kilomètres autour du volcan, aucun être vivant n’avait le moyen d’échapper à cette catastrophe.

On sait aussi que le peuple maya était justement installé au Salvador et notamment à proximité du volcan Ilopango, donc il se pourrait qu’une telle catastrophe ait pu faire disparaitre une grande partie des Mayas. Néanmoins, il est peu probable que ce soit la raison du déclin total des Mayas, puisque d’autres groupes de la civilisation maya se trouvaient ailleurs (Mexique, Gautemala, Honduras et Salvador actuels).

D’un point de vue scientifique et historique, ces résultats sont tout de même très intéressants et confirmeraient que cette éruption aurait provoqué un refroidissement climatique général (0.5 degrés), permettant d’expliquer d’autres aspects naturels et environnementaux. Voilà concernant les principales recherches sur le volcan Ilopango situé au Salvador et concernant la civilisation maya.

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