Vers un commerce de vêtements d’occasion ?

Le marché des vêtements de seconde main en évolution

Selon les sources du quotidien 20 Minutes et d’après une source récente américaine, les gens semblent se tourner de plus en plus vers l’achat de vêtements d’occasion. Pour se vêtir penserez-vous ! Non, la raison serait principalement la revente et on se demande si on ne s’affronte pas à un véritable commerce ou réseau de revente de vêtements. Voici un petit descriptif de la situation qui concerne plusieurs pays et qui est motivé par la volonté d’arrondir ses fins de mois.

Ce phénomène semble très sérieux et il est motivé d’après l’étude mené par un cabinet américain qui se nomme Boston Consulting Group. L’enquête sociologique menée et rendue publique, révèlerait la présence d’un nouveau phénomène, celui d’acheter des vêtements mais pas pour en profiter, sinon pour le revendre et aider à mettre un peu de beurre dans les épinards. Grace à des plateformes comme Vinted, Vestiaire Collective ou bien même Videdressing, il est très facile de trouver des pièces intéressantes, de négocier le prix, d’acheter l’article, de le recevoir et… de le revendre à un prix légèrement plus élevé.

Acheter dans le but de revendre

Bien évidemment il est nécessaire de préciser que cette pratique est légale mais elle reste encadrée et dispose de limites. Toutefois la situation sanitaire (covid-19) et les conséquences économiques qui en découlent, motivent de plus en plis de particuliers à se faire un petit billet de cette façon. Entre vêtements de marque, pièces vintage et pièces rares, le marché de l’occasion ne cesse de se développer et il concerne pas mal d’articles au final (vêtements, meubles, décoration…). Dans cette démarche, qui procède à ce type de revente ? Tout le monde ?

Avec une majorité de filles, sans entrer dans le stéréotype, il est vrai que les adeptes de ces plateformes de revente de vêtements d’occasion, sont plus des filles que des garçons. Certaines vendeuses procèdent de la façon suivante, repérer des articles vraiment pas chers, les acheter et ensuite les reproposer à un prix plus élevé mais tout de même très intéressant (oui il faut que le produit se revende c’est tout l’intérêt). Ce procédé fonctionne plutôt bien avec les vêtements de marque apparemment, mais aussi pour des pièces plus rares.

Après même si le vêtement ne comporte pas de marques spécifiques, mais que le prix reste abordable celui-ci sera vendu. Il s’agirait de la bonne vieille méthode dite du brocanteur mais qui se décline finalement auprès de la sphère numérique. Repérer LE produit qui détient un grand potentiel, pour le saisir et arrondir ses fins de mois, voilà tout l’objectif de ce comportement que l’on retrouve de plus en plus. De plus, selon les sites d’achat et de revente de vêtements d’occasion, les vendeuses sont aussi acheteuses et inversement, ce qui bouscule le schéma « traditionnel » du commerce.

Des particuliers qui deviennent des pros de la vente !

Ce phénomène rend les vendeurs particuliers plus autonomes et une forme de professionnalisation se fait sentir. Il suffit de consulter certains profils pour s’en rendre compte. Certaines vendeuses, proposent même des réductions sur des achats groupés, des petits cadeaux en guise de remerciement ou bien, pour fidéliser les clients réguliers. Des tutoriels sont mêmes disponibles et dans la plupart des cas, cela permet de conseiller les vendeuses « novices », favorisant les ventes. On retrouve des conseils comme, le fait de favoriser un vêtement porté, concernant la qualité des photos, bref le phénomène prend de l’ampleur.

Et niveau loi comment ça se passe ?

Selon le pays dans lequel vous résidez, une législation existe, afin de distinguer la revente entre particuliers de façon ponctuelle ou respectant une certaine limite, des vendeurs professionnels (disposant d’un numéro de SIRET). Pour ces raisons, si vous ne voulez pas payer de taxes ou rendre de comptes auprès du gouvernement, ou devoir déclarer vos ventes sur vos prochains impôts, sachez que selon les sites vers lesquels vous allez revendre des vêtements, on considère que les transactions ne doivent pas dépasser une certaine limite. Tout dépend de la fréquence des ventes et des sommes empochées et c’est pourquoi nous ne pouvons pas donner d’exemples concrets.

En espérant que cette lecture vous ait plus, retrouvez la version du 20 Minutes ici et au besoin informez-vous sur le site gouvernemental de France (section commerce) pour les renseignements légaux !

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