Assiste-t-on à une sixième extinction d’espèces animales ?

Plusieurs études démontrent une extinction animale massive

D’après plusieurs analyses et études très sérieuses, reprises par le magazine GEO, il semble que nous assistions à une véritable catastrophe concernant les animaux. En effet, sans surprise les activités humaines qui ne respectent pas l’environnement ont des effets néfastes pour la survie de plusieurs espèces. En voici un condensé accessible un peu plus bas.

Depuis de nombreuses années, des études sont menées et ce sont des nouvelles bien tristes qui s’annoncent. On assisterait à une extinction massive concernant le règne animal et selon les chiffres qui transpirent de ces études, plus de 500 espèces (vertébrées) pourraient disparaitre en moins de trente ans ! Ce sont des chiffres qui font froid dans le dos et pourtant il ne s’agit pas d’une fiction mais de la réalité de notre monde. Pour mieux comprendre ce constat, revenons un peu en arrière, soit en 2015.

Cette fameuse année, est publiée une étude américaine concernant la biodiversité animale. En comparant avec plusieurs époques, auprès du plusieurs espèces, il semblerait que le « taux de disparition » des espèces animales soit « 100 fois plus élevé » aujourd’hui que dans le passé. Ce dernier siècle semble donc être très hostile pour l’évolution naturelle de plusieurs centaines d’espèces animales.

On parle sans aucun doute d’une sixième extinction massive

Cette réalité est appuyée par de nombreuses études, dont une apparaissant une revue spécialisée américaine nommée « Proceeding of the National Academy of Sciences ». En cause principalement l’activité humaine concernant l’industrialisation, l’appauvrissement de nos terres, l’agriculture massive, la pollution et bien entendu le trop plein de plastiques, sont les principales causes de ce déclin alarmant.

Des centaines d’espèces menacées

Les études ne s’arrêtent pas là, puisqu’il est également démontré que plus de 500 espèces de vertébrés sont concernées par un environnement menacé. Comment arrive-t-on à des chiffres aussi précis, bien que désastreux ? Tout simplement en procédant de la façon suivante ; les scientifiques ont examiné des informations sur plus de 29.000 espèces animales du monde entier. Sur cet « échantillon », les résultats concernent plus de 500 types d’animaux sur les 29.000 étudiés, et ils sont littéralement « au bord de l’extinction ».

Il faut quand même rappeler qu’à l’heure actuelle, certaines espèces qui regroupaient des milliers d’individus au siècle dernier, ne rassemblent plus que quelques centaines de représentants. Pour citer un exemple, nous avons le rhinocéros de Sumatra qui est l’espèce de rhinocéros la plus petite, et qui vit entre l’Inde, le Laos, la Thaïlande et la Chine. On ne compte plus que 200 individus recensés en 2020. En cause, la chasse massive de cet animal et surtout au braconnage.

L’exemple du rhinocéros de Sumatra n’est qu’un exemple, mais d’autres genres d’animaux sont menacés comme les amphibiens, les oiseaux, les mammifères terrestres, les insectes et même les mammifères marins. Bref, c’est tout un panel d’espèces qui est voué à sa perte et les chiffres donnent littéralement des frissons. Autre information, les chiffres commencent à décliner depuis 1900, ce qui correspond entre autres, à la Révolution Industrielle et surtout au braconnage qui prendra de plus en plus d’ampleur malgré son « interdiction ».

Les conséquences sur l’écosystème

Il est évident que les conséquences vont être encore plus catastrophiques et c’est logique. Si on affecte un écosystème qui depuis des millions d’années, avait trouvé un équilibre et que celui-ci est bouleversé, il est logique que des conséquences soient à déplorer. Si on tue une espèce qui permettait de contrôler naturellement d’autres populations animales, dans ce cas on va assister à des proliférations néfastes qui auront des conséquences en chaîne.

Reprenons un autre exemple pour appuyer ces propos. Le fait de chasser par exemple une espèce qui se nourrit d’algues marines, cela va entrainer une prolifération « anormale » de ces mêmes algues. Ces algues en plus grand nombre, vont donc absorber plus d’oxygène et donc avoir des conséquences sur d’autres espèces marines qui devront s’adapter à ce type de changement soudain. Forcément dans ce cas de figure, on assiste à tout un ensemble d’animaux qui seront affectés négativement.

C’est pourquoi en rendant public ces études et en les complétant avec d’autres au fil du temps, l’objectif est de prendre des mesures efficaces, pour tenter d’inverser la tendance. Bien que la plupart des scientifiques soient sceptiques face à un changement radical de nos modes de vie, il faut malgré tout tenter d’agir en déployant des actions. Des organismes comme l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) soutiennent ces études et on espère une réelle prise de conscience.

Pourtant, sans paraitre pessimiste, il est vrai que pour espérer un changement, il faudrait agir sans plus tarder et on a vraiment l’impression que les États ne prennent pas vraiment au sérieux ces chiffres. Certes des mesures sont prises, comme le fait d’interdire les pailles en plastique et c’est très bien. Mais il faudra beaucoup plus en fait, car le souci est beaucoup plus global et ne s’arrête pas au simple recyclage par exemple. Retrouvez la version de la revue GEO sur le même sujet et vous aussi informez-vous sur un sujet qui nous concerne tous, habitants de la Terre.

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