Consommer du poisson est-ce écolo ?

Peut-on encore manger du poisson aujourd’hui ?

C’est une question qui est posée et qui rejoint notre façon de consommer. De plus, la pollution affecte fortement les écosystèmes et l’activité humaine (surpêche entre autres), cause un peu plus chaque jour le problème de notre comportement en termes de consommation. Du coup on se demande si manger du poisson est encore possible ou si au contraire, on ne participe pas sans le savoir à l’extinction de plusieurs espèces ? Tentons de dresser un constat en nous appuyant sur les sources d’informations du magazine spécialisé GÉO.

Un Français consommerait plus de 30 kg de poisson par an.

Pourquoi la question fait surface ? Tout simplement parce qu’il suffit d’observer le monde dans lequel nous vivons, tout en nous basant sur les données factuelles et le contexte global. On ne peut plus ignorer le fait que l’activité humaine affecte fortement l’environnement, les océans sont de plus menacés et les espèces qui s’y développent aussi. La pratique de la surpêche (chalutage) est un frein certain, la profusion de métaux lourds ou encore de matières plastiques que les poissons ingèrent sont aussi un problème majeur. Surtout que c’est ce que l’on consomme par la suite et qu’en plus, nous participons certainement à une extinction massive… donc faut-il arrêter de consommer du poisson ?

Saviez-vous qu’aujourd’hui 90% des espèces consommées sont surexploitées ?

Réadapter sa consommation marine

Vous dire qu’arrêter de manger du poisson du jour au lendemain serait peut-être un peu exagéré, et que ce n’est pas le but de cet article (le choix est le vôtre). Pour autant, le but est de nous sensibiliser et aussi peut-être de prendre de nouvelles habitudes. On peut commencer par se dire que le fait de consommer certains poissons, doit rester quelque chose d’occasionnel et on peut également choisir de consommer plus responsable. Enfin, en tant que consommateur nous devons également prendre conscience de ce que l’on mange et de l’impact que cela représente sur la faune et la flore. C’est pourquoi il serait aussi judicieux d’être plus regardant sur certains labels. Est-ce une solution ?

Les poissons à bannir de nos assiettes

Avant de présenter ces labels, faisons le constat des espèces qui ne devraient plus être consommées (c’est une réalité). Dans la vie il faut faire des choix et à l’heure actuelle, certaines espèces ne devraient plus du tout être présentes dans nos assiettes. D’une part pour des raisons sanitaires (en lien avec la pollution), mais aussi et surtout parce qu’il ne reste plus beaucoup de poissons. Que fait-on, on consomme jusqu’à disparition totale de certaines espèces marines ? On n’essayerait pas plutôt de faire tous un petit effort ? Par exemple, on essaye d’éviter de consommer des poissons, comme ceux que nous allons vous lister plus bas :

– Le requin
– Le thon rouge
– Le flétan
– Le grenadier
– Le sabre noir
– Le saumon
– Tous les poissons des grands fonds de manière générale

En effet les populations sont très fortement menacées, donc on arrive à un stade où il faut faire des choix écologiques et éthiques. Pour ce faire, vous pouvez tout simplement choisir de consommer local et de vous informer sur la provenance du poisson en question. On l’ignore en général, mais à peine 25% des poissons consommés en France, proviennent réellement du territoire national. Ensuite, chaque consommateur peut aussi souhaiter, de se renseigner sur les modes de pêche utilisées. Le mieux est de favoriser la pêche dite sélective (pêche à la ligne ou via les casiers), moins désastreuse que la pêche par chalutage ou par élevage.

Les labels peuvent aussi vous guider

En effet, aujourd’hui il existe des labels qui vont informer le consommateur sur l’impact environnemental, sur l’impact économique et aussi sur l’impact en lien avec les conditions de travail des pêcheurs. C’est une aide en plus, afin de vous orienter et aussi pour prendre conscience que dans le domaine de la consommation, nous sommes tous concernés, donc autant bien s’informer. Par exemple, il existe le Label « Pêche Durable » en vigueur depuis 2009, il renseigne sur la provenance des espèces et sur les conditions de pêche. Ensuite, nous avons le « Label Rouge », permettant de renseigner uniquement sur la qualité du produit.

Il existe aussi le « Label MSC » qui est sûrement l’un des plus connus. Il concerne la durabilité des conditions de pêche, mais ses activités sont aussi fortement critiquées pour leur laxisme déjà démontrées à plusieurs reprises. Enfin pour conclure voici le « Label Bio » qui comme son nom l’indique s’intéresse à la qualité de la nourriture attribuée aux espèces d’élevage. Mais attention, ce label ne garantit rien concernant l’impact environnemental. Voilà à vous d’en juger, mais même certains labels ne garantissent pas une consommation éthique à 100%, du coup il est préférable de se dire que le poisson est une denrée qui se rarifie à vitesse grand V. Ensuite libre à vous de voir ce que vous êtes prêt à faire ou non, en tout cas le but était juste informatif.

Retrouvez l’article en détail depuis le site de GÉO ci-contre.

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