Nouvelle actuelle: Grand froid entre le Président et le Haut Conseil pour le Climat

Grand froid entre le Président et le Haut Conseil pour le Climat

Publié il y a 4 ans

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Le Haut Conseil pour le Climat dénonce le laxisme du gouvernement

Entre Emmanuel Macron qui promet de nombreux changements, pour le bien de l’environnement, mais qui reste distant face aux projets lors de la dernière Convention Citoyenne pour le Climat, le Haut Conseil ne mâche plus ses mots. En effet, le Haut Conseil pour le Climat dénonce clairement un gros manque d’implication, au sein d’un sujet qui est d’une urgence extrême. Voici selon les sources du journal Le Point, un résumé de ce qui se dit en ce moment concernant notre gouvernement.

En gros le message du Haut Conseil pour le Climat est le suivant ; c’est bien beau de vouloir changer les choses, encore faut-il le faire vraiment ! C’est effectivement le type de message que vient de lancer cette institution, afin de dénoncer un grand laxisme concernant le quinquennat d’Emmanuel Macron et de son inaction globale, concernant le futur de la planète. En effet, le Haut Conseil pour le Climat vient de diffuser ce matin un rapport, visant à remettre en doute la volonté du Président de la République.

En effet, ce dernier justifie ce remaniement entre autres par un besoin d’effectuer coûte que coûte la transition écologique de la France. Jusqu’ici tout va bien, sauf que lorsqu’il s’agit de prendre position et de proposer des projets concrets, le Président de la République conserve ses distances. Pour preuve, lors de la dernière Convention Citoyenne pour le Climat ayant eu lieu fin juin, dans les jardins de l’Élysée avec plus de 150 représentants citoyens Français, des vétos (3 au total) ont été posés directement.

Paroles, paroles ?

Mais ce n’est pas la seule critique tenue par le Haut Conseil pour le Climat, concernant Emmanuel Macron. Il faut également rappeler que ce qui a fait grincer des dents le Haut Conseil, c’est qu’en 2018 de nombreux experts avaient pour mission de limiter les émissions de gaz à effet de serre et que le Président de la République avait annoncé une lutte active. Active ? Pas vraiment toujours selon ce Haut Conseil et pour cause. Nous sommes en 2020 et la réduction de ces émissions polluantes est bien « trop lente » voire même « insuffisante » pour atteindre les objectifs fixés au départ.

Le rapport rendu public nommé « Redresser le cap, relancer la transition » fait ainsi le bilan entre les promesses lancées par le gouvernement et les résultats actuels. Le bilan ? Des émissions encore trop conséquentes et pour donner un exemple, en 2019 la France à elle seule, avait rejeté plus de 440 millions de tonnes de C02 dans l’atmosphère, ce qui est moins qu’en 1990 mais encore trop pour respecter des objectifs fixés, tout en sachant que la situation climatique est beaucoup plus catastrophique qu’en 1990.

Mais le Haut Conseil pour le Climat ne s’arrête pas là, puisque des conseils sont divulgués, comme le fait de devoir envisager de nouveaux projets visant à limiter l’empreinte carbone. Sauf qu’une autre réalité surgit, celles des moyens économiques et il est vrai que l’on peut se demander où trouver ces fonds pour mettre à bien ces projets en lien avec l’environnement ? Selon le rapport les solutions sont les suivantes, revaloriser l’agriculture qui « valorise le stockage de carbone dans les sols », miser davantage sur le recyclage et bien évidemment au lieu de soutenir les industries automobiles, soutenir les organismes de recherche dans le développement durable.

Réduire aussi les « énergies carbonées »

Au total ces 160 pages font état de la situation actuelle et proposent des solutions qui pourraient se mettre en place dès maintenant. Entre les évolutions de structure concernant les édifices, et autres solutions apportées pour mettre à bien cette transition écologique, il y a de la lecture. Bruno Le Maire, nouveau Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance est en charge du dossier et il devrait soumettre au plus vite sa réponse finale. Entre temps, cela remet en question notre efficience en termes de protection environnementale et pose la question de la réelle volonté de changement. À vous de juger.

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