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LA CNIL PRÉSENTE SON PLAN D’ACTION POUR ENCADRER L’ÉVOLUTION DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
La Commission nationale de l’informatique et des libertés s’engage à garantir les droits des citoyens français tout en soutenant les entreprises françaises et européennes dans le domaine. Depuis quelques temps, le secteur de l’intelligence artificielle connaît une croissance fulgurante. Malgré les avantages, il existe aussi des risques, en particulier en ce qui concerne la protection des données. Des enjeux que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dit prendre en compte.
« Nous recevons beaucoup de questions », déclare Bertrand Pailhès, directeur des technologies et de l’innovation de la CNIL. « Les gens se demandent si leurs données sont utilisées pour former ces IA, s’ils peuvent s’y opposer, si le fait qu’elles créent de nouvelles choses pose un problème ou non… »
L’organisme a révélé les points clés de son plan d’action. Avant tout, il s’agit de comprendre comment ces systèmes fonctionnent et d’informer les citoyens de leurs droits à leur égard.
« Notre principale mission consiste à s’assurer que les gens soient informés de ce qui se passe et puissent décider de l’usage de leurs données », résume Bertrand Pailhès.
Commission Nationale de l´informatique | Telephone-frPréparation à de nouvelles régulations Il faudra aussi naviguer parmi les nombreuses réglementations internationales à venir – au niveau de l’Union européenne, seule ou en collaboration avec les États-Unis, le G7… Chacune d’elles imposant de nouvelles exigences.
« Nous devrons demander de nouveaux éléments aux entreprises [dans le secteur de l’IA], qu’elles documentent comment elles ont géré les risques de biais, d’erreurs… », prévoit Bertrand Pailhès. « Nous essayons de préparer cela dans le cadre du droit actuel. »
Ces normes pourraient être un frein pour les entreprises françaises et européennes du secteur face à leurs concurrents internationaux. C’est pourquoi la CNIL a décidé de soutenir trois startups françaises (Contentsquare, Hugging Face et Lifen) « pour garantir qu’elles protègent bien les données tout en restant compétitives [par rapport à leurs concurrents], voire en transformant cela en un avantage concurrentiel », précise Bertrand Pailhès.