Nouvelle actuelle: Les dangers du protoxyde d’azote chez les jeunes

Les dangers du protoxyde d’azote chez les jeunes

Publié il y a 4 ans

Santé

 Suivez-nous sur 

Informations concernant le gaz hilarant

Vous devez sûrement avoir entendu parler du fameux gaz hilarant, pas vrai ? Sa composition chimique est le protoxyde d’azote et il semble que cette substance cause beaucoup de dommages, notamment auprès des jeunes. C’est un phénomène qui inquiète et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) lance l’alerte auprès des autorités. Pour mieux comprendre ce qu’il se passe, nous allons nous baser sur les propos relatés par le media numérique Le Parisien.

Une nouvelle drogue « à la mode » ?

Il semblerait que oui, et le sujet est assez grave. Pour mieux comprendre, apparemment de plus en plus d’adolescents se procureraient des cartouches qui servent à la base à propulser la crème chantilly via un siphon. On peut dire que l’imagination ne manque pas, car ces fameuses cartouches seraient détournées de leur usage initial, afin de se droguer et de rigoler. Sauf que ce phénomène n’est pas drôle du tout et qu’il causerait de nombreux dommages. Il faut savoir que ces cartouches sont composées de protoxyde d’azote, ce qui permet de propulser la crème plus facilement.

Mais les autorités sanitaires remarquent de plus en plus d’intoxications, avec des cas très graves. Le problème est que ces cartouches sont en vente libre, au sein de la section cuisine et des produits de la vie quotidienne, et que les autorités se demandent s’il ne faudrait pas encadrer plus la vente de ce produit. Selon plusieurs médecins et experts en santé, ce gaz hilarant provoquerait les symptômes suivants :

– Maux de tête
– Vertiges
– Perte de l’élocution
– Pertes de la mémoire
– Ralentissement du rythme cardiaque
– Convulsions
– Troubles neurologiques graves…

Ce qui inquiète c’est le nombre croissant de cas similaires, auprès des adolescents entre 20 et 25 ans précisément. C’est la raison pour laquelle, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) recommanderait au gouvernement Français d’encadrer la vente de ces cartouches, afin de mieux avertir des risques encourus. Cela passerait par un nouvel étiquetage avec des avertissements et une règlementation éventuellement plus « sévère », afin de mieux protéger les plus jeunes.

Des mesures légales à adapter

Pour donner un exemple de la situation, il faut savoir que les centres antipoison auraient vu une augmentation de ce type d’intoxication, auprès des adolescents et ce, depuis 2017, bien que le phénomène prenne de l’ampleur depuis 2019. Outre les prodromes cités précédemment, des jeunes arrivaient aux urgences avec des tremblements au niveau des mains et des jambes et certains n’arrivaient même pas à tenir sur leurs jambes. C’est pourquoi les médecins, les toxicologues et les infirmiers lancent l’alerte et de nombreux syndicats sollicitent l’aide de l’État.

Il faut rappeler également que ce problème a déjà été pris au sérieux par le gouvernement et qu’un projet de loi devait aboutir en décembre de cette année. Sauf que le covid-19 est passé par là et du coup les mesures étatiques ne sont pas encore prises pour le moment. On espère que d’ici peu de temps, une solution sera trouvée, afin de ralentir un problème qui ne touche pas que la France, puisque le Royaume-Uni et la Belgique ont également remarqué ce genre de pratique auprès de la population adolescente.

Pour le moment, il est bon de rappeler que l’usage de protoxyde d’azote peut avoir de graves conséquences et que les parents doivent essayer d’être un peu plus vigilants, afin de mieux détecter une éventuelle consommation de leurs adolescents. Le plus important est de tenter d’aborder la communication et de les mettre en confiance, afin de les avertir des dangers et que le simple fait d’essayer peut avoir de très graves conséquences. Bien évidemment, on sait que ce n’est pas toujours simple, mais comme ce phénomène prend de l’ampleur, il semble important d’avertir au maximum.

Retrouvez la version numérique du Parisien ici et n’hésitez pas à commenter au-dessous de cette rédaction.