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Thales ouvre des négociations exclusives pour acheter AeroComms pour 1,1 milliard de dollars
Thales a annoncé ce mercredi qu’elle a entamé des négociations exclusives pour l’achat de Cobham Aerospace Communications, également connue sous le nom d’AeroComms, pour 1,1 milliard de dollars, une entreprise française spécialisée dans les communications de haute sécurité avec les avions.
L’opération, qui fera l’objet de consultations avec les représentants des travailleurs des deux entreprises, devrait être finalisée au premier trimestre de 2024, a précisé le groupe français d’électronique de défense dans un communiqué.
Thales a souligné que par cette acquisition, elle entend poursuivre sa stratégie de renforcement de ses activités en avionique et espère une augmentation de son chiffre d’affaires à deux chiffres à moyen terme, ainsi qu’un impact positif sur les bénéfices dès la première année.
AeroComms emploie 690 personnes (dont 190 ingénieurs), a son siège à Rungis, en banlieue de Paris, et opère en France, en Afrique du Sud, aux États-Unis, au Canada et au Danemark, et devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 200 millions de dollars cette année.
La société possède toute une gamme de technologies avioniques pour les communications avec les cabines d’avions. Sa gamme de produits comprend des systèmes « satcom » en bande L (avec antennes et émetteurs-récepteurs), des solutions numériques de gestion audio-radio et des systèmes d’antennes passives pour la connectivité, les communications et la navigation.
Selon Thales, ces produits la placent en bonne position pour tirer profit de l’augmentation des cadences de production d’avions que prévoient les constructeurs pour répondre à la forte demande, mais aussi pour la modernisation des flottes d’avions actuellement en service.
La directrice générale adjointe des activités avioniques de Thales, Yannick Assouad, a déclaré que cet achat permettra à son entreprise de se placer « au cœur de la révolution technologique du marché des communications et de la connectivité en vol, garantes d’un avenir plus durable pour l’aéronautique ».
À cet égard, Assouad a souligné que la garantie d’une connexion en direct et sécurisée entre les pilotes et les contrôleurs aériens permettra « d’optimiser en temps réel la trajectoire des avions, réduisant ainsi de manière significative la consommation de carburant et, par conséquent, les émissions de CO2 d’ici trois ans ».