Le variant Delta préoccupe

Qu’est-ce que le variant Delta ?

De son vrai nom B.1.617.2, le variant Delta a été identifié pour la première fois en Inde, en octobre 2020. Il est question d’une mutation très contagieuse du SRAS-CoV-2 qui provoque la maladie COVID-19. En France, au mois de juin, le variant représentait moins 5% des cas testés positifs. Désormais, un mois plus tard, il représente 41,9% des cas ! D’où la grande préoccupation des autorités face à cette mutation. D’après les scientifiques, cette mutation serait 60% plus transmissible que le variant Alpha qui était déjà lui-même considéré comme plus contagieux que la forme originale du virus. Jusqu’à présent, la mutation Alpha était alors majoritaire en France, mais compte tenu des derniers chiffres dont nous disposons, il se pourrait bien que la mutation Delta soit en passe de devenir la plus préoccupante.

Nous vous invitons donc à la plus grande vigilance ! De plus, il semblerait que les symptômes de la maladie évoluent au gré des mutations. La toux sèche ainsi que la perte du goût et de l’odorat semblent être des signaux d’alertes communs à tous les variants de la maladie. Cependant, d’autres symptômes font leur apparition avec le B.1.617.2 : les maux de tête et le nez qui coule. Chez les plus jeunes, le variant prendrait donc la forme d’un rhume carabiné. Prudence !

Et le variant Delta Plus ?

Depuis quelques jours, une nouvelle mutation a été identifiée : Delta Plus, elle-même mutation du variant Delta Plus. Vous suivez ? Pour l’instant, la présence de cette « nouvelle version » du SRAS-CoV-2 en France reste minoritaire dans les tests PCR effectués sur le territoire. En effet, sur plus de 53 000 séquences analysées, seuls 8 cas ont pu être détectés. Cependant, le variant est tout de même placé en surveillance puisqu’il semblerait qu’il résiste mieux aux anticorps grâce à la mutation K417N.

La situation en France

Avec tous les éléments que nous venons de vous présenter, il est évident que les variants la principale source d’inquiétude du gouvernement et des autorités sanitaires du pays. C’est pour cette raison qu’un conseil de défense sanitaire s’est tenu ce matin juste avant le conseil des ministres. Il se pourrait que l’Elysée soit décidée à prendre des mesures pour tenter par tous les moyens de freiner la hausse des cas et ainsi éviter une quatrième vague prévue pour la fin du mois de juillet.

De nouvelles mesures ont d’ores et déjà été adoptées pour essayer de relancer la campagne de vaccination qui connaît un brusque ralentissement depuis ces dernières semaines. En effet, depuis hier, la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) autorise l’Assurance maladie (Ameli) à fournir une liste des patients non-vaccinés aux médecins traitants qui en font la demande.

Comment se faire vacciner ?

Tout simplement en prenant rendez-vous sur l’une de ces plateformes : Doctolib, Maiia et Keldoc. En ce qui concerne le premier site, vous avez juste à cocher votre catégorie pour accéder aux créneaux qui sont disponibles. Cliquez sur celui qui vous convient le plus pour le réserver et laissez-vous guider pour finaliser le processus.

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